C’est un livre d’artiste, un livre objet réalisé en forme d’accordéon                                     par Marcor et un écrivain Frédéric Vivas.

Je reprends ici son texte d’introduction :

« C’est pas koi ?

— C’est pas le travail du peintre par l’écrivain, ni les encensements réciproques. Les allégeances de circonstances. L’hagiographie de la langue qui râpe à cause du lèche-botte. Cé pas l’analyse savante du tableau, idem de l’esquisse.                   Czé pas le discours ébouriffé du nœud pap’ qui juge le craquant, le croquant, la pureté de trait, zip zip et la composition boum-boum. Zé pas le décodage des symboles cachés. Z’avez vu ça derrière ceci ? C’est pas non plus l’analyse de l’artiste. Non, non, que non, Queneau.

Bon, bon, d’accord, mais si c’est pas ça, c’est ti quoi ?

— Z’avez de ces questions ! C’est peut-être un tableau blanc qui fait des résonnages. C’est peut-être le peintre qui joue avec un autre. Ou l’écrivain qui gribouillonne ses résalages. Pas “sur“, mais à “partir de“. C’est sans doute une déconnances. Avec un “s“. Au singulier pluriel. Oui, c’est peut-être ça. Ça prend la forme de l’étonné, du scientifique, de la certitude, du doute, d’une chanson d’avant, d’un pêcheur de mot, d’une entortille, d’un qui trébuche, des qui s’embrassent, d’autres qui tombent, d’une herbacé groupe messicoles, d’un indien qui n’en est pas un et de son ours en peluche tomus et couche-bousue. Y’a même des visiteurs. Une lettre. »